jeudi 28 janvier 2016

Roboul : le miracle renouvelé


Je vous avais écrit tout le bien que je pensais de Roboul 2013 de Danjou-Banessy. Eh bien je pourrais faire un quasi copier-coller sur Roboul 2014. Toujours aussi fin et élégant, donnant une grâce incroyable au cépage Mourvèdre, si souvent trop extrait, prenant alors une carrure de rugbyman.  Du coup, je ne l'apprécie quasiment qu'en assemblage où il apporte une fraîcheur souvent bienvenue.

Il est conseillé de d'ouvrir la bouteille quelques heures à l'avance pour la laisser respirer. Le vin n'en sera que meilleur.

La robe est grenat translucide, aux reflets bruns.

Le nez est vaporeux, plus suggestif que démonstratif, sur des notes florales (violette, rose fanée), de fruits rouges (framboise, fraise), d'encens, d'épices, avec uine touche légèrement fumée.

La bouche est très ample, d'une douceur zen, tranquille comme la très proche Méditerranée, sans le moindre tanin qui dépasse, aussi aérienne que le nez, et en même temps, d'une grande force de persuasion et de séduction. C'est Salomé qui vous fait la danse des sept voiles.

La finale est plus terrienne, rappelant le terroir argilo-calcaire, mais elle a une énergie et une fraîcheur vivifiante, avec des épices et des – discrètes –  notes résineuses/camphrées, signature du Mourvèdre.

Servi avec une selle d'agneau cuite en basse température et agrémentée d'herbes méditerranéennes, ce vin peut vous emmener sans nul doute au nirvana... 


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