mardi 1 septembre 2015

Barouillet (suite) : le sec, impec !


Nous continuons notre exploration des vin du ch. Barouillet  avec le Bergerac sec 2014. Comme pour le Bergecrac rouge, l'encépagement n'est pas totalement typique. Comme pas mal de blancs du secteur, il a du Sémillon (30 %) et du Sauvignon blanc (35 %). Mais les 35 % de Sauvignon gris sont moins communs, même si ce cépage commence à faire un joli come-back (on en retrouve aussi dans les Sens du Fruit du Jonc-Blanc).

Comme l'Aldebertus de l'autre jour, il est bu à température d'entrepôt, sauf que ce vin est dans la partie climatisée, et donc à 14 °C). 

La robe est entre l'or pâle et l'argenté.

Le nez est expressif mais aérien, sur la pêche de vigne, le zeste de bergamote, l'ananas et  la feuille de sauge froissée... 

La bouche est ronde, de belle ampleur, avec une matière charnue, presque grasse, tonifiée et étirée par une fine acidité et un perlant un peu trop insistant (j'ai fini par agiter la bouteille pour l'atténuer : il m'agaçait).  

La dynamique se prolonge en finale, renforcée par une noble amertume (plus bigarade que pamplemousse) et une mâche crayeuse de caractère. Et toujours de l'agrume et de la sauge. Et l'ananas frais pour conclure et prolonger.

Autant dire que pour 7 €,  on n'est même plus dans l'irréprochable. Cela relève carrément de la magie vaudou  dordognote. 

PS : je l'ai ensuite goûté à température plus fraîche : il est très bon aussi,  même s'il perd un peu de gras au profit de la fraîcheur.




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