vendredi 24 janvier 2014

BMV : pas besoin de s'endetter pour boire bon !


Cela fait plus d'un an que me disais "il va falloir que je goûte cette cuvée" et puis, il y avait toujours d'autres priorités. Eh bien, maintenant, c'est fait, et je suis déçu en bien, comme disent nos amis suisses. Je veux dire par là que c'est au-delà de toutes mes espérances à son encontre.

BMV, ce sont les initiales de Bourboulenc/Marsanne/Vermentino, les trois cépages qui composent ce vin et proviennent de la belle région de la Clape, entre Narbonne et la Méditerrannée, l'un des plus beaux secteurs du Languedoc. La vinif et l'élevage en cuve préserve l'expression aromatique des 3 compères, et ça donne quelque chose de vraiment passionnant. En même temps, lorsqu'un vin est signé Jeff Carrel, on n'est jamais dans l'anodin, car l'homme aime surprendre et étonner. 

La robe est jaune clair, brillante.

Le nez intrigue par son côté changeant : d'abord sur la tarte au citron, il évoque ensuite la verveine du Velay, puis fait un détour sur les terpènes d'agrume qui feraient quasiment penser à un Riesling, pour finalement stabiliser au bout de quelques heures sur les fruits rouges : jamais je n'ai autant senti la fraise et la framboise sur un vin blanc !

La bouche est ronde, fraîche, à la fois très goûteuse et très désaltérante. Le genre de vin dont tu boirais des seaux entiers sans te lasser. Donc limite dangereux (vous n'êtes pas sans ignorer que vous devez consommer toute boisson alcoolisée AVEC MODÉRATION).

Jolie finale sur le citron confit, avec une mâche  gourmande, et toujours ces petits fruits rouges qui persistent...

BMV... on se dit que c'est forcément cher. Ben non, même pas : 6.80 € seulement. Étonnant, non ?




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