lundi 8 avril 2013

Soif du loup : réveillez la bête qui est en vous !



La mode des vins ultra-concentrés a fait son temps. Celui-ci en est l'antithèse absolue et le prototype du vin de soif (de loup). On s'en doute déjà en le versant dans le verre. Sa robe légère et translucide pourra même déconcerter les consommateurs habitués aux vins noirs et opaques. 

Le nez est fin et frais, sur des notes de framboise, de violette, de zan, avec une touche sanguine (ça, c'est la ruse du producteur pour rendre les loups accro...)

La bouche est ronde, très aérienne, d'une finesse et d'une digestibilité rare. On a rarement autant ce sentiment de justesse, d'évidence, où tout est en place, équilibré, sans rien de trop.

La finale sans dureté, sur des notes sanguines, ferreuses, mais aussi framboisées, n'est pas d'une grande longueur, mais c'est ce qui incite à se replonger de suite dans le verre... Le loup est un grand charmeur qui s'ignore.


1 commentaire:

  1. Le 2010 m'avait moins séduit.Moins de finesse et de digestibilité que cette description du 2012.
    Mais dans l'ensemble chouette cuvée et ce,depuis des années;Le Minervois est très beau.Un domaine très bien placé dans le hit parade.

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